Bien plus que consommer...

... devenir citoyen!


ARTICLE :1
 Qu’est-ce que la consommation citoyenne ?

La consommation citoyenne correspond à la prise en considération des conséquences sociales et environnementales dans les actes d’achat.
C'est favoriser la transformation des modes de production et des circuits commerciaux.
La consommation citoyenne s’appuie sur des principes, elle est :
Solidaire
Juste : idée du prix juste
Directe : augmenter la marge du producteur en diminuant les intermédiaires
Respectueuse de l’environnement
Comme dimension écologique, elle devrait plutôt être tournée vers le local

Par nos achats, nous avons une action citoyenne, apportant notre éco financier à telle ou telle entreprise.
La consommation locale des Français
La fréquence d’achats de produits locaux est en forte progression :
> 80 % des consommateurs achètent désormais des produits locaux.
> Le consommateur français accorde désormais beaucoup d’importance au label agriculture biologique.
> L’origine et la proximité géographique du produit sont les critères les plus importants. Le fait qu’il soit directement vendu par le producteur rassure l'acheteur. Les consommateurs sont intéressés par les labels et les appellations officielles.

La consommation responsable:

Pour que la consommation soit responsable l'acheteur doit savoir lire une étiquette afin de savoir la provenance du produit.
Le consommateur peut aussi sensibiliser son entourage afin de changer les habitudes de consommation.
De plus en plus la consommation responsable correspond à ce tourner vers des produits du commerce équitable.

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ARTICLE 2:
 Le commerce équitable

Pourquoi ne pas commencer par une définition établie par UN CONSENSUS DE FINE qui est une coordination informelle des acteurs du commerce équitable réunissant les grands réseaux internationaux.

« Le Commerce Équitable est un partenariat commercial, fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l'objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du Commerce Équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »

Le commerce équitable est basé sur trois grands principes :
-L'équilibre de la relation commerciale entre les partenaires ou co-contractants
-L’accompagnement des organisations de producteurs et/ou de travailleurs engagés dans le commerce équitable
-L’information et la sensibilisation du consommateur, du client, et plus globalement du public, au commerce équitable

Quelques chiffres clés sur la part du commerce équitable en France. 

Les filières agricoles (café, cacao, sucre, banane, thé, riz…) restent les piliers du commerce équitable en France, avec un secteur alimentaire pesant 80% du marché. Le chiffre d’affaire issu de la vente de produits alimentaires a progressé de 5% entre 2013 et 2014, et de 18% sur la période 2012-2014. La vente de produits cosmétiques bio et équitables représentent quant à elle 13% des ventes et s’affirme comme le deuxième pilier du secteur.


A présent regardons la part du bio dans le commerce équitable. 

Depuis 2012, la part des produits bio-équitables au sein du chiffre d’affaires du secteur est en constante augmentation: 63% en 2012, 67% en 2013 et 70% en 2014.


Source : http://www.commercequitable.org/

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ARTICLE 3:

Le gaspillage alimentaire.. 

Définition

Les pertes alimentaires correspondent à la diminution de la masse des denrées alimentaires comestibles constatée dans le segment de la chaîne alimentaire où sont précisément produits des aliments comestibles destinés à la consommation humaine. Les pertes alimentaires se vérifient au stade de la production, de l’après récolte et de transformation. Les pertes constatées en bout de chaîne alimentaire (distribution et consommation finale) sont généralement appelées «gaspillage alimentaire», se référant au comportement des distributeurs et des consommateurs.

Types de pertes et de gaspillage en France

Les chaînes alimentaires des produits végétaux et animaux ont été divisées en plusieurs niveaux pour lesquelles les pertes et gaspillages alimentaires ont fait l’objet d’une estimation. 
Les éléments suivants ont été retenus: 
Produits végétaux
Production agricole: pertes dues à des dégâts mécaniques et/ou à des rejets durant les opérations de récolte (par exemple battage ou cueillette des fruits), tri après récolte, etc.
Opérations après récolte et stockage: pertes dues aux rejets et aux détériorations durant les opérations de manipulation, de stockage et de transport entre le lieu d’exploitation agricole et les lieux de distribution.
Produits animaux:
Transformation: pour les bovins, la viande de porc et la viande de volaille, les pertes correspondent aux rejets de parage durant les opérations d’abattage et autres transformations industrielles ultérieures (par exemple, production de saucisse); pour les poissons, elles correspondent aux différentes opérations industrielles telles que la mise en boîte ou le fumage; pour les produits laitiers et le lait, elles correspondent aux déperditions pendant les opérations de traitement du lait (par exemple, pasteurisation) et de transformation du lait comme, par exemple, la transformation en fromage ou yaourt.
Distribution: pertes et gaspillages constatés au stade de la commercialisation des produits comme, par exemple, les marchés de gros, les supermarchés, les commerçants/détaillants et les marchés de produits frais.

Gaspillage alimentaire dans le monde: 


L'histogramme ci-dessus montre que les pertes alimentaires par habitant en Europe et en Amérique du Nord atteignent 280-300 kg/an. En Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est, elles sont de 120-170 kg/an. La production totale de denrées alimentaires comestibles par habitant destinées à la consommation humaine est, en Europe et en Amérique du Nord, d’environ 900 kg/an et en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est de 460 kg/an. Le gaspillage alimentaire constaté chez les consommateurs en Europe et en Amérique du Nord est, par habitant, de 95-115 kg/an alors que ce chiffre n’est que de 6-11 kg/an en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est.

Source : http://www.fao.org/docrep/016/i2697f/i2697f.pdf

Gaspillage alimentaire en France: 




Le gaspillage des aliments en France
de 1.2 à 6 millions de tonnes de nourriture sont jetées en France chaque année. Les Français jettent beaucoup de nourriture.

Voila une donnée qui fait froid dans le dos, lorsque l'on sait que des milliers de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim. Chaque année, en France, plus de 2,3 millions de tonnes de nourriture seraient gaspillés dans la distribution.
Sans comptabiliser les pertes de la production agricole, le gaspillage alimentaire se déroule au sein même des foyers et dans la restauration.
Pour 67 millions de Français qui jettent 100 kilos par personne et par an, cela donne 6,5 millions de tonnes. Autre estimation, en France, sans comptabiliser les pertes de la production agricole, plus de 10 millions de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année, soit 155 kilos par Français.
Chaque année, en France, plus de 2,3 millions de tonnes de nourriture seraient gaspillés dans la distribution. Dans la restauration collective et commerciale, le gaspillage se monte à 1,5 million de tonnes.

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ARTICLE 4:

  Consommer citoyen: on en parle!
Une question a été posée à différents représentants du lycée:

" Pour vous, que signifie agriculture et alimentation citoyennes?"
Attention avant de regarder les vidéos, pensez à cliquer sur "pause" sur le Deezer en bas à droite du blog.
De haut en bas:
-Hervé Longy, Chef d'exploitation
-Christophe Seringe, Salarié sur l'exploitation
-Jacques Chapon, Chef cuisinier
- Pascal Cavitte, Directeur de l'EPL 



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Nous rappelons qu'il s'agit du thème du Salon International de l'Agriculture 2016 mais également le thème de l'épreuve de communication du TNLA!

Nous avons trouvé que l'inspiration ne manquait pas!
 







5 commentaires:

  1. On apprend plein de choses, et surtout on réalise aussi notre gaspillage, le changement s'impose! C'est bien continuer comme ça!

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  2. Changer le monde, changer les choses avec des bouquets de roses..................

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  3. Pour l'élevage, l'agriculture ou encore la pêche, on ne s'explique pas la différence entre le prix payé au producteur (celui qui fournit le travail majeur dans cette chaîne) et le prix réclamé au consommateur. Il est temps que les choses changent effectivement.., sans doute pas avec des bouquets de fleurs.., mais certainement grâce à une jeune génération motivée et décidée !
    Que (re)vive l'élevage en Limousin ! Les parisiens vous soutiennent.

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  4. Top. Ca donne envie de croire à l'agriculture de demain et de s'y investir. Avec vous la Corrèze a de l'avenir.

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