... un mode pensée!
Vaste question que le "Produire autrement"qui nourrit les réflexions de l'agriculture d'aujourd'hui. Nous tacherons de nous interroger sur cette conception de l'agriculture. Aussi nous vous proposerons dans cette rubrique des articles en lien avec cette approche. Il n'y a pas de hiérarchie ni de chronologie. Nous espérons que ces réflexions et recherches pourront être utiles. Bonne lecture à tous.
ARTICLE 1:
Qu'est ce que l'agroécologie ?
Qu'est ce que l'agroécologie ?
C'est
une façon de créer des systèmes de production qui s'appuient sur
les fonctions offertes par un écosystème. Elle augmente les systèmes
tout en préservant l'environnement (ex : réduire les gaz à
effet de serre) et aussi en préservant les ressources naturelles
(eau, éléments minéraux..).
Il
s'agit d'utiliser au maximum la nature comme facteur de production en
maintenant ses capacités de renouvellement.
Quelques
techniques « phares » de l'agroécologie :
- Intégration agriculture élevage : elle consiste au maintien d'animaux sur l'exploitation, ce qui amène plusieurs avantages : production de fumure organique animale et valorisation des sous produits de culture pour alimenter les animaux.
- Agroforesterie : Il s'agit d'introduire des arbres dans les systèmes agricoles ; ce qui permet de produire des ressources alimentaires (fruits), de limiter l'érosion et améliorer les sols.
- Gestion de l'azote : il faut intégrer des légumineuses dans les rotations afin que l'azote de l'air soit capter et produisent des protéines pour la fertilisation du sol.
- Association d'espèces et variétés rustiques
Quels sont les avantages ?
Des avantages écologiques :
Fertilisation
organique des sols,
Optimisation
de l'usage de l'eau,
Respect
et sauvegarde de la biodiversité.
Des avantages économiques:
Alternative
peu coûteuse, économie du coût des intrants et du transport,
Valorisation
des ressources locales.
Des avantages sociaux et sanitaires :
Production
d'une alimentation de qualité, garantie une bonne santé,
Autonomie
alimentaire des individus,
Revalorisation
de la place des paysans dans les sociétés.
Exemple
de techniques de l'agroécologie utilisées par un éleveur :
Les
SCV (Le système de culture en semis direct sur couverture
végétale permanente) permettent de supprimer le
labour avec des effets à court-moyen terme sur l’arrêt de
l’érosion, l’amélioration de la fertilité des sols et la
stabilisation, ainsi que la réduction de la consommation des
carburants. C’est une innovation qui met en œuvre trois grands
principes au niveau de la parcelle : pas de travail du sol,
couverture végétale permanente du sol, des successions ou rotations
culturales judicieuses en association avec des plantes de couverture.
Le
système SCV est écologique économique et performant : récolte du
mais ( à droite) suivie immédiatement du semis fait par l'éleveur.
Le
premier objectif des SCV
est
donc la couverture végétale permanente du sol (alimentée par une
forte production de biomasse, et non perturbée en l’absence de
travail du sol). L’épaisse litière protège le sol et modifie la
dynamique de la matière organique, de l’eau et des éléments
nutritifs ;
Le
deuxième objectif des
SCV est
constitué par la diversité des plantes. Elles assurent en
particulier la production de biomasse aérienne (alimentation de la
litière) et racinaire (exploration d’un important volume de sol,
production de biomasse souterraine, restructuration du sol,
mobilisation et recyclage des éléments nutritifs) ;
Le
troisième objectif des SCV est
la forte activité biologique du sol (faune et microflore), rendue
possible par les deux premiers objectif qui alimentent le sol en
matière organique et favorisent le développement des organismes.
ARTICLE 2:
L'écoantibio est un plan mis en place par le ministère
de l'agriculture. Il a pour but un usage prudent et raisonné des
antibiotiques.
Ils ont deux objectifs :
- un objectif quantitatif qui correspond à une diminution de 25% de l'utilisation des antibiotiques par les vétérinaires en 5 ans.
- Un objectif qualitatif qui correspond à une diminution des antibiotiques ayant un risque sur la santé animale.
La plan écoantibio consiste à sensibiliser les
acteurs, à trouver des solutions pour éviter l'utilisation des
antibiotiques, à mettre en place un suivi de la consommation des
antibiotiques et à surveiller la commercialisation et la
prescription.
Ce plan mobilise tous les acteurs tel que les éleveurs,
les vétérinaires, les scientifiques, les pouvoirs publics et le
public.
L'élevage
intensif est le principal consommateur de médicaments vétérinaires
contenant des antibiotiques.
La
viande de lapin représente entre 1 et 2% de la consommation totale
de viande en France, contre 27% pour la viande de volaille et 50% la
viande de porc. L'élevage cunicole consomme 10,35% des antibiotiques
vendus en France pour des usages vétérinaires contre 11,12% pour
l'élevage de volailles et 51,86% pour l'élevage porcin.
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Article 3:
L'agriculture biologique
- Qu'est ce que l'agriculture biologique?
- L'agriculture sans pesticides.
- Des biopesticides sont utilisés en Agriculture biologique mais se sont des pesticides d'origine naturelle.
-Mais l'agriculture biologique c'est aussi..
Des cultures sans OGM,
Des cultures sans engrais de synthèse,
Des élevages sans hormones de croissance,
Des élevages sans antibiotiques.
-Autres pratiques interdites
Les cultures hors sol..
- Les principes de l'Agriculture biologique.
C'est...
-produire des récoltes en perturbant le moins possible toutes formes de vie bénéfiques à la ferme.
-promouvoir la biodiversité pour rétablir l'équilibre.
-maintenir la fertilité du sol et améliorer les cycles nutritifs.
=> Nourrir le sol, qui lui nourrit la plante.
Données 2014 Agence Bio : la bio en Limousin continue sa progression !
Les
derniers chiffres de l’agriculture biologique en France ont été publié
par l’Agence Bio en juin dernier ont font état d’un développement sur
tous les fronts en 2014. En effet, le marché bio a augmenté de 10% par
rapport à 2013 pour atteindre 5 milliards d’euros et la filière continue
de se développer avec une augmentation de 4% des fermes biologiques et
de 3% du nombre de transformateurs et distributeurs bio. Ainsi la part
bio des surfaces agricoles françaises est de 4,14 %.
En
Limousin, la dynamique de conversion observée depuis 2009 se maintient.
Le rythme est même supérieur à la moyenne nationale entre 2013 et 2014.
En effet, avec 627 fermes bio certifiées et 31 543 ha bio et en
conversion, l’évolution est respectivement de 7,7% et 8,9%.
Source: http://www.interbio-limousin.com/
C'est très intéressant!
RépondreSupprimerL'agriculture a fait le monde moderne. Mais le monde moderne, oublieux et profiteur, défait l'agriculture et renie les agriculteurs. J'admire votre courage et j'envie votre optimisme à vouloir ainsi reconquérir cet espace perdu d'une ruralité essentielle, dans un équilibre repensé entre besoins et moyens. Lycéens d'aujourd'hui, donnez nous demain notre pain quotidien !
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