A la découverte d'une ville ... Souillac !

Souillac, ville de 3673 habitants, est située à mi chemin entre Sarlat et Rocamadour. Sur les rives de la Dordogne, à proximité de notre chère Corrèze, s'étendent les grandes bâtisses en pierre et les ruelles de pavés qui font le Charme de toute une région. La nature a tout de même sa place. Les allées de platanes, les parcs boisés et les tapis de fleurs, s'ils le sont moins en hiver, éclatent d'une rare splendeur le printemps venu. Cette ville représente à merveille l'esprit de la région Midi-Pyrénée, qui s'est récemment associée avec Langue d'oc Roussillon. C'est là, dans ce petit coin du Lot que notre TNLAiste Clara a grandi.

Malgré ce que l'on peut dire, Souillac est une ville plutôt bien équipéee. De la crèche au lycée, l'éducation y a une place très importante. Le collège Puy d'Alon, où Clara a fait ses classes est situé juste à côté de l'école élémentaire, qu'elle a aussi bien connue. Deux lycées sont proposés : un lycée hôtelier, très réputé, ainsi qu'un lycée technique (plombier ...) qui offre aussi un enseignement générale (bac S et ES).

En dehors de ce qui concerne l'éducation, Souillac dispose aussi d'un grand panel de club de sport, au choix, de l'athlétisme au handball en passant par le ping-pong. Beaucoup d'arts martiaux sont proposés notamment le judo et le karaté et tous les sports les plus communs y sont aussi comme le foot ou l'équitation. Le rugby est cependant très important dans cette ville puisque cette petite équipe est montée en fédérale 3, et promet un futur brillant avec des équipes jeunes toujours plus grandes.

Passons aux monuments et activités de cette petite ville : en image c'est mieux !

La célèbre abbaye, qui attire les touristes de toute l'Europe

Le musée de l'automate 

Musée de la vieille prune

Côté gastronomie, Souillac jouit des richesses du Quercy, entre trois régions et trois cultures différentes.
Elle se situe en plein milieu des zones où la truffe est trouvée à profusion, où les élevages de canards pour faire de bon foie gras se disputent les terrains. Les noix font aussi partie intégrante de la cuisine lotoise, donnant lieu à des pâtisseries somptueuses. La viande de porc est aussi très présente, notamment le cochon cul noir, très appréciée dans nos régions.
 Et puis il y a le fromage. Le fameux cabecou, un délice ! Et pourquoi pas l'accompagner d'un bon Cahors ! L'Estofinado est lui moins connu alors qu'il résume l'histoire même de ce département. Il s'agit en fait de stockfish (morue séchée non salée) accompagnée de pommes de terre, d’œuf et de crème fraiche. Pour finir il y a le pastis plat, tarte calzone aux confits de canard et aux salsifis, et le pastis dessert, couche fine de pâte feuilletée avec des pommes. Miam ! 

Seul bémol de cette charmante ville, l'agriculture. Elle est très peu présente sur ce territoire et toujours en baisse. Le sol calcaire et très caillouteux ne facilite pas vraiment les cultures céréalières, les terrains étant très secs et très souvent en pentes. On retrouve surtout des élevages de canards, de chèvres et de vaches laitières, très peu de Limousines, quelques ateliers porcins, peu de moutons. Vers les plaines, peu nombreuses, les cultures maraîchères sont plus présentes comme celles du tabac ou des kiwis, sans oublier les noyers et les arbres à truffes (chênes ...).