vendredi 27 novembre 2015

Envoyée très spéciale : Marion, term SAPAT et son stage en belgique ...

Nous avons interviewé une élève de terminale SAPAT (Services Aux Personnes et Aux Territoires), Marion Combroux, à la fin de son stage en Belgique. Plus précisément à Mons, à 40 minutes de la frontière.
 Voici les quelques mots échangés entre l'élève et notre TNLAiste Clara :



Comment s'est passé le trajet?
Très long ! Heureusement qu'il y avait les films pour nous occuper : 10h de route c'est beaucoup !

Donc ton stage était à Mons. Où logeais-tu ?
A l'auberge de jeunesse au-dessus de la grande place. C'était trop bien, les filles de l'auberge qu'on a rencontrées étaient trop sympas et la bouffe était trop bonne, le petit déj' était royal !

Quel genre de structure as-tu choisi ?
Le Dynamusée. C'est un pôle éducatif rattaché au pôle muséal de la ville, qui est divisé en 13 sections dont celle où  j'ai fait mon stage.

Et en quoi cela consistait-il exactement ?
J'ai surtout accueilli des classes qui venaient visiter les expositions. Les enfants devaient avoir de 2 à 17 ans. Et oui des enfants (rire) ! Après j’organisais leurs ateliers et les accompagnais lors de ces derniers. Ils étaient adorables et je crois que je leurs plaisais bien ! Même si je m'occupais surtout du périscolaire, il y avait aussi des adultes, mal voyants ou handicapés, a accueillir. Des tours de ville étaient également prévus. Maintenant je connais Mons comme ma Poche !


J'imagine que tu garderas des souvenirs de ce stage en tête pour encore un petit moment !
Oui, c'est sûr ! C'était incroyable, j'ai adoré chaque minute de mon stage. J'ai pu apprendre beaucoup de choses, c'est toujours enrichissant de voir comment fonctionne ce genre de structure et de pouvoir comparer avec les nôtres en rentrant. Les Belges ont tout de même des références assez marrantes : pour eux, Corrèze rime avec trois choses : Chirac, Hollande et Patrick Sébastien ! Là-bas, on me surnommait "la toute petite petite fille de François Hollande". Même les vigiles me charriaient ! Tout le monde étaient très chaleureux, bien plus qu'en France. C'est vrai qu'on a bien rigolé, ne serait ce qu'entre nous quand on se voyait le soir à l'auberge de jeunesse ...

Peut-être pourrais-tu nous raconter une anecdote ?
Comme c'était un stage faisant partie de notre formation, les professeurs qui nous accompagnaient logeaient avec nous et venaient nous voir quelque fois pendant nos journées, sur nos lieux de stages respectifs. Le soir venu, de retour à l'auberge de jeunesse, on avait droit à quelques petites farces de leur part ... par exemple du dentifrice sur les poignets de portes ... je ne citerai pas de noms, ils se reconnaîtront ! Une chose est sure je ne les verrai plus jamais du même œil !

Et ce fut le moment de rentrer ... les attentats ont eut lieu à la fin de ton stage. Comment s'est déroulé le trajet du retour ? Pas trop tendu ?

Non, ça allait. On l'a appris en regardant le match de foot. Notre première réaction a évidemment été de demander des nouvelles de nos proches qui habitent à Paris. Mais après, notre formation nous prépare à ce genre de situation, pour nos métiers futurs. On sait qu'on devra avoir le cœur bien accroché.

Après, le trajet s'est très bien passé. L'ambiance est quand même restée relativement légère. On a été vraiment surpris par la sécurité, nous n'avons pas été contrôlé une seule fois !

Maintenant, de retour en France, un rapport de stage à faire doit t'attendre, non ?
Et bien en fait, je l'ai commencé en grande partie pendant mon stage donc, en principe, il ne me reste plus grand chose à faire. J'aime l'organisation (rire)!


Un grand merci à Marion, qui a donné de son temps pour répondre à ces questions et aidé à la rédaction de cet article.


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